jeudi 31 juillet 2014

Live from vn

Officiellement un touriste vietnamien!

comment reconnait-on des français dans un avion?

31/07
météo: soleil -> pluie -> nuage
localité: Da Lat -> Saïgon
hébergement: hotel

Ce matin, j'ai qui tté ma famille de couchsurfing pour prendre l'avion direction HCMC. Evidemment, maintenant que je pars, il fait beau. Voyons le bon coté des choses, j'ai pu aller à pieds à l’aéroport sans me mouiller.



Dans l'avion, je remarque deux européens assis un peu plus loin. Il s'agit de français, qui râlent du temps pris par l'embarquement. Ensuite, je débranche le cerveau jusqu'à l’atterrissage. Je sais pas ce qu'ils mettent dans la clim, mais moi, l'avion, ça me fait dormir... Bref, à l’atterrissage, les français râlent un coup parcequ'il faut prendre le bus pour aller jusqu'au terminal. Puis râlent un coup car les bagages mettent du temps à arriver.
Vive la France!
J'avais envisagé de marcher jusqu'à l’hôtel, mais en sortant de l'aeroport, il tombe un copieux rideau d'eau... Donc taxi. Cette fois, je démarre le gps au même moment où je tends l'adresse de l'hotel au chauffeur, histoire qu'il comprenne bien que je regarde la route qu'il prend. ça ne l'empêche pas de me demander allègrement 200 000 vnd de plus une fois que je lui ai payé ce que le compteur indiquait.
A l'hotel, je rejoins une amie Montpellieraine en mission de volontariat pour la francophonie au Vietnam. Et comme en plus elle parle vietnamien, un monde nouveau s'ouvre à moi. Je peux demander ce que je veux! C'est top! Et payer des marchands dans la rue moins de 50 000 vnd. Et aller gouter du vin.
Je change cette fois de société, pour aller au showroom de Vang Dalat. C'est partit pour une dégustation des premiers choix. En blanc et rouge. Ce coup-ci, j'ai eu droit à du chardonnay, du merlot, du cabernet sauvignon, un melange de merlot et de cabernet sauvignon, du Cardinal (blanc), et un mélange de chardonnay et cardinal.
Si le merlot tire son épingle du jeu par un bouquet un peu plus fruité et des tanins un peu plus marqués, on ne peut que regretter le manque d'acidité et surtout de tanins de tous ces vins. A noter qu'ils étaient tous passer en barique, avec plus ou moins de succès. Plutôt moins que plus, on a l'impression qu'ils cherchent à marquer la platitude des vins par des bariques bien neuves et sentant bon la planche fraiche. C'est particulièrement évident sur l'assemblage Cardinal-Chardonnay. On pouvait s'attendre à un mélange interessant mélangeant la bouche relativement structurée du chardonnay local, avec le bouquet particulier du cardinal (à savoir ici un mix banane-fraise tagada), mais le résultat n'a été qu'une odeur de planche et un gout de sciure dans la bouche, masquant complètement le reste. D'après les vendeuses, il semble y avoir une difference importante d'une bouteille à l'autre, ce qui pourrait s'expliquer par l'utilisation de barriques d'âges différents.
Le merlot 100% reste donc le plus intéressant de tous, disons au niveau d'une bouteille à 7-8 euros en france pour le nez, et à peine au dessus d'un vin de table pour la bouche. Je précise que cette appreciation est valable pour le vin dégusté, et qu'il semble y avoir de fortes variabilités entre bouteilles et entre années.




Pour la suite du programme, nous avons fait quelques courses pour nous faire un petit repas presque français de retour à l'hotel: le saucisson remplacé par une espèce de salami, le fromage par de la vache kiri, le pain par... du pseudo "pain de campagne" (en français dans le texte). En revanche, le Macvin du Jura et la confiture de mûres de Marmande, eux, étaient directement importés de France.



J'ajouterai des photos à cette article demain, car ce soir il faut se coucher tôt. demain, reveil à 3h30 pour rejoindre le groupe du tour-operator vietnamien avec qui on va passer la semaine, direction Hanoï.




Live from vn

Juste le temps d'aller du taxi à l'hotel soit 50m sous la pluie :-(
En parlant de taxi, cette fois j'ai payé le prix normal, soit un peu plus de 50 000 vnd. Enfin ça, c'est après qu'il ait tenté d'augmenter la note à 250 000vnd. Ce qui inclut des methodes comme se facher tout rouge dans la voiture, ou sortir de la voiture sous la pluie pour negocier jusqu'à ce que le touriste craque et crache les sous pour aller se mettre à l'abri. Mais bon, mouillé pour mouillé... Je n'ai donc payé que ce que le compteur indiquait.

Live from vn

Ready fir takeoff

mercredi 30 juillet 2014

eau de colon

30/07/2014
météo: effet crème Nivea
localité: Da Lat
Hebergement: couchsurfing

Ce matin au reveil, il pissait comme vache qui pleut (ou l'inverse, pardonnez moi, je rédige avec quelques shot d'alcool de riz). Donc j'oublie immédiatement la visite à la cascade, et j'efface aussi du programme la visite de la "Valley of love", sorte de parc à mariage avec de beaux points de vues et paysages.
Non, je vais plutôt commencer ma journée par.... ben des nems grillées et de la sauce piquante, toujours tellement efficace pour se réveiller.
 Bon et ensuite? Et bien une petite visite à l'aeroport de Da Lat, qui a le bon gout d'être à 10 minutes à pieds de la maison où je suis, pour acheter un billet pour Saïgon, où je dois retrouver Catherine demain. Parceque le bus, c'est marrant une fois, mais faut pas abuser des bonnes choses, et je tiens à arriver à Ho Chi Minh Ville avant la nuit. Et entier aussi si possible, quoi qu'en ce moment entre la conduite vietnamienne et les chutes d'avions, je ne sais plus trop quoi choisir.
Bref, à l'aeroport, ils ont pas de machine à carte bleue, donc obligé d'aller au bureau de la compagnie à Da Lat. 40 minutes de scooter plus tard (sous la pluie), je ruisselle jusqu'au bureau, et je prends mon billet.
Il est 11h30, j'ai le temps d'aller au musée du coin et d'aller manger après.
Mais? Y'a personne dant la cours de ce musée? Pas un gardien? Pas un troquet pas une mobylette? Et les portes du batiment sont fermées... Ah ben oui tiens, les horaires indiquent que le musée est fermé entre 11h30 et 13h30. Pourquoi pas après tout. Alors c'est partit pour le lunch. Je vais me mettre à l'abri dans le supermarché de la ville, qui s'appelle ici le Big C.



Ils ont l'avantage d'avoir une boulangerie de qualité (comme quoi les français n'ont pas laissé que des mauvais souvenirs) et de vendre des tour Eiffel "Paris". Le temps d'avaler un Ban mi (une sorte de pain fourré à la figue à vue de nez), et je finis de sécher. Retour au musée, la porte d'entrée est cette fois entre-ouverte. Il est 13h30, je vais passer la tête par la porte entre-ouverte, pour trouver les gardiens en train de pioncer. Toc toc toc?
 "Oh am so--y but the museum open at one thi-ty!"
 "Well, it is one thirty pm".
*regard vers l'horloge*
*regard vers les collègues qui dorment*
"WELCOME TO THE MUSEUM DEA- VISITÔ-!"
La première partie du musée regroupe des objets hétéroclites de la préhistoire au 20ème siècle, avec des datations précises du genre "objet datant du 8ème ou 10ème siècle". On n'est pas à 200 ans près hein. A noter qu'à cette période, on adore des phallus géant et des clitoris non-moins massifs.

Yep. That big.

 La deuxième partie est dédiée aux "minorités". Par minorité on entend les fonds de vallées et les tribus des montagnes qui n'ont pas eu le bon goût de venir se faire civiliser lors de la colonisation. Mais heureusement l'Etat bienveillant pense à eux et leur dédit ce bout de musée.
Là où ça devient intéressant, c'est dans la troisième partie. Cette dernière est dédiée au boutage des differents envahisseurs hors de Fra.... du Vietnam.
Pour résumer l'idée du musée, les français sont des vilains fouetteurs de viets, les américains des vilains transformateurs de viets en passoirs, par contre l'armée de liberation est composée exclusivement de joueurs de mandoline, qui décorent même leurs tunnels avec des fleurs.




Faudrait passer le mot au Hamas, ça leur donnerait peut-être des idées. Bref, on trouve ici encore une collection d'objets divers ayant servis lors de la révolution: une mitrailleuse par ci, un ak-47 par là, le couteau d'un héro, la chemise d'un hero, le stylo du héro? le sac du héro? LES CHAUSSURES DU HERO??? manque plus que son slip, et on a l'équipement complet du bonhomme. Je precise que le stylo est noté comme "ayant servit à la lutte contre les imperialistes americains". Peut-être crevait-il les yeux avec? Bref, on peut également voir "le bandana de la revolution", "la boite à thé de la révolution", "le haut parleur de la révolution", "la machine à écrire de la révolution", et j'en passe.



Enfin, une dernière salle est dédiée aux photos de l'armée actuelle, mais les indications ne sont ici pas traduites en anglais, je suppose que les messages ne sont adressés qu'aux vietnamiens.
Après cette instructive visite, je vais ramener mon scooter au loueur, je récupère mon permis de conduire que j'avais laissé en otage, et je paie. Le tout m'est revenu à 2 euros par jour.
Ensuite, direction le marché, où, une fois de plus, je vais me mettre à l'abri du déluge. On trouve ici des fruits secs, des fleurs, de la viande, du poisson, des fringues, des fruits... A noter que je ne sais pas ce qu'ils font des fruits et des trucs séchés, parceque je ne les ai pas vu utiliser dans la cuisine locale.






Après la visite, je rentre en bus à la maison pour la dernière soirée. Là, je trouve une petite réunion de famille, avec le repas qui va avec. Je suis donc convié à manger, euh, encore des trucs dont j'igore le nom, à part le poulet et les nouilles de riz. Je note aussi que l'on m'a servi un petit verre contenant un liquide étrange. L'odeur se rapproche du lave-glace mélangé au gasoil. On trinque. Manifestement, va falloir que je siffle le truc. La vache! Si j'avais des germes de tourista dans l'estomac, ça y est, je crois qu'ils sont morts. On mem e litteralement les trucs à manger dans mon bol. Pas le choix, faut faire honneur. Je deguste donc pour la première fois du coeur de poulet à la sauce piment.
Au bout du 4ème shot d''alcool de riz (car s'en est), on me signal que l'honneur est sauf et que je peux dignement refuser de me faire reremplir le godet. Joie. Par contre les gars eux continuent de s'arroser. Si bien qu'à la fin du repas, le signal est donné pour aller se faire un petit karaoké.
Je me sens un peu seul à chanter des chansons en anglais que manifestement personne ne connait. Surtout que c'est une première pour moi, et je suis pas particulièrement à l'aise. Heureusement, les deux gars de la famille sont fin beurrés, puisqu'en plus de ce qu'ils ont bu au repas, ils viennent de descendre 1 litre d'alcool de riz. Ils dansent donc allégrement devant moi pendant que je massacre " I will survive", et ça passe.
Maintenant, il est temps de mettre le reveil, demain matin, y'a un avion à prendre.

Live from vn

Là, je suis dans la merde...

Live from vm

Alors, l'alcool de riz, c'est degueulasse.

Live from vn

Du maïs façon plumeau

Live from vn

Une erreur s'est glissée sur cette photo. Saurez-vous la retrouver?

mardi 29 juillet 2014

high as a kite

29/07
météo: assurancetourix en concert
localité: Lang Biang
Hebergement: couchsurfing

Aujourd'hui, j'ai vraiment eu du



Les vacances c'est bien, mais si on fait pas de sport de temps en temps, on se ramollit. J'avais donc décidé hier de donner une seconde chance au mont Lang Biang, mais d'y monter à pied cette fois. Soit environ 600m de dénivellé sur le papier. Je n'avais pas réussi à trouver de carte, on de distace pour cette petite balade. Qu'à celà ne tienne, je savais qu'il fallait tourner à droite à la cahute, c'était le plus important!
Au réveil ce matin, il ne pleuvait pas. J'avais donc toutes mes chances!
Arrivé sur place, beeeeen, on dirait que la chance est restée au lit:

"excusez-moi, z'auriez pas vu passer une montagne?"


Ambiance montagne donc. Mais ce qui est dit et dit, il est temps de tester la qualité de ma copie (est-ce vraiment une copie) de veste North Face, en Gore-Tex Proshell, s'il vous plait.
Au début, je suis la route. C'est le matin, il y a enore peu de touristes, et les jeeps chargées de les monter sont encore peu nombreuses. Ca monte raide quand même. Pas pour rien qu'ils ont des jeeps les gars.
Ah, la cahute, c'est le moment de tourner. En plus y'a un panneau qui indique le pic. A l'assauuuuult!
Le sentier devient déjà un peu plus folklorique. une sorte de terre jaunatre assez glissante, avec des cailloux encore plus glissants, et un petit ruisseau qui coule au milieu.



Mes chaussures sont des chaussures de treck en région chaudes, donc en mailles, et absolument pas étanches. ça fait donc déjà 1h que j'ai les pieds mouillés, alors comme ça reste le moins casse-gueule, je marche dans le ruisseau. Et puis bon, me reste plus que 300m de dénivelé, y'en a plus pour très longtemps. Ou pas.
Tient, en même temps que je rentre dans le nuage, le vent se lève. Oui, je suis définitivement bien dans le nuage, il y a donc une petite ambiance "traversée des écrins", et je distingue à peine (voir pas) le sommet des arbres qui m'entourent. Je vais pas me perdre, y'a qu'un seul sentier. Ma montre indique 15°C. 15°c avec du vent et de la pluie (oui, il pleut dans le nuage, c'est à ça qu'ils servent non?). JE ME PELE LES MICHES!!!
Heureusement, je n'ai pas le temps de me geler longtemps. Après ce début de sentier tranquille, on attaque les choses sér... Wait what? Comment ça ça redescend? Mais j'avais plus que 200m de dénivelé à me faire! Füque!
Le sentier devient donc plus escarpé, mais pas dans le bon sens, je viens de redescendre de 100m de dénivelé. Ah, ça y est, la pente repart vers le haut. Enfin desfois on se demande s'ils ont vraiment tracé un sentier ou s'ils ont juste suivi le ruisseau et posé des panneaux indicateurs. Ah! je suis mauvaise langue, il y a des marches aménagées ici! Bon ducoup ils ont économisé les moyens, pour faire moins de marches, ils ont taillé droit dans la pente. Et elle est raide la pente!

stairway to heaven

 Y'a plus que 100m de dénivelé à faire, mais ça devient de plus en plus raide. Y'a quoi à la fin, une échelle?! Avec les arbres tombés en travers du sentier, c'est encore plus fun. En contrebas, j'entends le couple de vietnamiens que j'ai dépassé un peu avant pousser des cris rageurs à chaque obstacles franchis.
Il est à noter que le sentier est bordé par une version locale du framboisier, mais en version liane et avec des épines plutot amoureuses, ce qui ralentit pas mal la progression.
"FUUUUUCKKK THIS SHIIIIIIIIT", entends-je au loin s'exclamer une voix féminine. On dirait que je suis pas le seul européen à m'amuser ici.
Oh, un panneau, ça fait longtemps que j'en avais pas vu! "8 meters to the summit". Une vingtaine de marche plus loin (je suppose que le panneau indiquait la dénivelé?), je sors des arbres, et arrive effectivement au sommet. Je suis donc en plein blanc. Pour la vue on repassera, mais pour le sport, c'était complet. C'est l'heure du picnique. Le couple de vietnamiens vient d'arriver. Le gars vide l'eau de ses baskets, et ils attaquent le lunch également. Un peu après, nous voyons sortir du sentier 3 anglaises (sisi, avec des pantalons aussi moches, c'est des anglaises, sûr), dont une copieusement repeinte façon camouflage militaire à grand coups de boue. Probablement la voix de tout à l'heure, I would say.
Ducoup on mange ensemble, on prend en photo le panneau du sommet (qui est bien le seul truc à prendre en photo ici, heureusement qu'il est là) en essayant de ne pas noyer les appareils photos, et comme ma montre indique 13°C, et bien on ne s'attarde pas trop, et c'est partie pour la descente.



Enfin, j'arrive au parking. J'ai passé 3h30 dans la douche géante. Je jette un oeil au GPS, et j'ai donc parcouru une distance de -WHAAAAT????? 4KM!!! 3h30 pour 4km (ok, 20 minutes de pause lunch)!!! J'ai pas la forme ou bien? Ah, mais 750m de dénivelé. ça doit être ça.
Allez, plus qu'1h20 la tête dans le tambour de la machine à laver pour rentrer en scooter à la maison, et j'aurai le bonheur de prendre une bonne douce froide (oui, y'a pas d'eau chaude chez ma famille de couchsurfing)!

avant

après
Cam Lua, ça risque pas!



Live from vn

Dans l ordre, le lac, dalat, et la vallée..
Le lac
Da Lat
La vallée
le sentier

lundi 28 juillet 2014

live from toshop


aqueux coucou

28/07
météo: comme un poisson dans l'eau. Mais sans le poisson.
localité: Da Lat
hebergement: couchsurfing

Ce matin, il a encore fallut se lever tôt, pour être à 9h pétante à un rendez-vous particulier: en effet, par le groupe facebook des couchsurfers de Da Lat, une locale a commencé à me parler breuvage fermenté. Elle bosse en effet pour une des boites de vinification de Da Lat. Elle a donc organisé un rendez-vous dégustation avec les pontes de sa boite, à l'usine de vinification.
J'ai donc eu droit à une visite assez complète de l'usine, qu'ils ne montrent manifestement pas aux touristes, en échange de mon avis sur la question. Je ne peux malheureusement pas m'étendre sur les détails ici, n'ayant pas été autorisé à divulguer ce que j'ai vu, et encore moins à prendre des photos. La visite fût hautement enrichissante, d'un coté comme de l'autre. J'ai tout de même passé trois heures là-bas!
Mais j'oubliais les details du décors: ce matin, sur la route, il pleuvait. En sortant, il pleuvait aussi, mais de coté, à cause du vent. Après le lunch, il brumisait. devant cette nette amélioration de la météo, je met le cap sur une pagode locale. Pas de bol, elle est manifestement en cours de ravalement. Mais toujours ouverte. Ou alors ils ont oublié de fermer le portail pour les travaux. D'un autre coté, personne ne m'a mis dehors. Quelques statues, des dragons en porcelaine aux écailles peintes, et des sacs de ciment.







 Pas très excitant tout ça. Surtout qu'il se met à tomber des grosses gouttes, de manière clairsemée. Je décide donc de rentrer à la maison avant qu'il ne se mette à doucher vraiment. Mais en chemin, une percée du soleil m'incite à faire un détour visité il y a deux jours avec Ray. Je décide d'en faire un petit tour, pendant lequel j'alterne soleil et douche.

L'atmosphère est tout de même bucolique, je croise quelques vietnamiens se prenant en photo, des choux, des serres, et des panneaux de signalisation un peu étranges.










Enfin, je finis par entrer définitivement dans le nuage (oui oui, dedans), ce qui me force à battre en retraite et à rentrer pour de bon.

Fog you man
Demain, s'il pleut pas dès le matin, je retourne à Lang Biang mountain pour monter à pieds. Sinon, beeeeen, j'aviserai....

Live from vn

humour vietnamien...

dimanche 27 juillet 2014

café quoi d'être mouillé?

27/07
météo: nuageux, pluvieux, quelques éclaircies
localité: Duc Trong, Nam Ban
Hébergement: couchsurfing

Ce matin, Ray partait vers d'autres aventures motocyclistes. Ce qui a pour conséquence inattendue que je ne peux plus emmener la fille de la famille comme guide comme nous l'avions fait les jours précédents: en effet, à deux mecs, ça passe. Avec un gars tout seul, les apparences pourraient laisser pense à du flirt, ce qui n'est pas envisageable pour la famille.
En guise de petit déjeuner, il y avait du pain, dans lequel il fallait mettre de l'omelette et arroser de sauce sojà. En temps que bon français, j'ai proposé de troquer l'omelette contre de la confiture de mûre, ce qui n'était pas mauvais non plus.





Après le départ de Ray, je suis donc parti tout seul me balader à la recherche d'une cascade de la région. Je me suis assez rapidement retrouvé à rouler au milieu des plantations de café. Le vietnam est l'un des principaux exportateur mondial de café, et cette denrée a une part non négligeable dans l'économie du pays.
Au vue de la météo, je ne  m'attendais pas à grand-chose concernant la cascade, et cette dernière était surtout une bonne occasion de visiter la région. En arrivant sur les lieux après quelques égarements, j'y trouve une petite cahute destinée à l'acceuil des touristes européens, qui viennent ici lors des voyages organisés à moto depuis Da Lat. Mais il est midi, l'heure de manger (théoriquement), et y'a pas un pékin à l'horizon. J'en profite donc pour faire ma petite visite tranquillement. Sans surprise, la cascade est un torrent de boue peu photogénique, mais avec l'avantage d'être rafraîchissant.







Quelques vietnamiens viennent y manger en amoureux sous le vrombissement des flots. J'en profite pour tirer le portrait à une sorte de salamandre miniature locale et à quelques plantes vertes, avant l'arrivée des touristes de l'aprèm.









Il est à noter que le chemin pour descendre à la cascade est plutôt escarpé, taillé dans la roche (enfin taillé est un grand mot), peu aménagé, particulièrement glissant et plein de boue. Même les vietnamiens ont troqué leurs tongs pour des chaussures, c'est dire. Il est donc assez cocasse de voir débarquer les kékés-rayban et autre précieuses en tongs,  se faisant  donner la main par leur guide vietnamien, en poussant de grands cris quand ils se salissent les mains (cas des filles), et rugir victorieusement lors du passage acrobatique d'une flaque d'eau.



Je laisse donc tout ce beau monde se démener, et je reprends la route pour aller vers une colline que j'ai repéré depuis la cascade, sur l'autre versant. J'y arrive pendant une eclaircie, et en profite pour faire un joli panorama.



De temps en temps, des ouvriers agricoles passent à mobylette, se demandent ce que je fais là au milieu des champs de caféiers, puis se posent encore plus de questions en voyant mon trépied, la tête pano dessus, et mon petit manège à chaque photo prise. Ils m'observent une minute, puis vaquent à leurs occupations.
Cette petite balade terminée, je rentre tranquillement à  la maison. Juste le temps de rentrer à l’intérieur que le ciel nous tombe sur la tête façon Déluge. Je l'ai échappé belle!


PS: Pour les gens qui liront se blog en se demandant comment se rendre à la Cascade des Éléphants depuis Da Lat sans guide, c'est simple: il faut se rendre à Nam Ban, et juste avant le panneau de sortie du village, prendre la petite route à droite. Un peu après sur la gauche, un petit panneau indique l'entrée du site.