dimanche 27 juillet 2014

café quoi d'être mouillé?

27/07
météo: nuageux, pluvieux, quelques éclaircies
localité: Duc Trong, Nam Ban
Hébergement: couchsurfing

Ce matin, Ray partait vers d'autres aventures motocyclistes. Ce qui a pour conséquence inattendue que je ne peux plus emmener la fille de la famille comme guide comme nous l'avions fait les jours précédents: en effet, à deux mecs, ça passe. Avec un gars tout seul, les apparences pourraient laisser pense à du flirt, ce qui n'est pas envisageable pour la famille.
En guise de petit déjeuner, il y avait du pain, dans lequel il fallait mettre de l'omelette et arroser de sauce sojà. En temps que bon français, j'ai proposé de troquer l'omelette contre de la confiture de mûre, ce qui n'était pas mauvais non plus.





Après le départ de Ray, je suis donc parti tout seul me balader à la recherche d'une cascade de la région. Je me suis assez rapidement retrouvé à rouler au milieu des plantations de café. Le vietnam est l'un des principaux exportateur mondial de café, et cette denrée a une part non négligeable dans l'économie du pays.
Au vue de la météo, je ne  m'attendais pas à grand-chose concernant la cascade, et cette dernière était surtout une bonne occasion de visiter la région. En arrivant sur les lieux après quelques égarements, j'y trouve une petite cahute destinée à l'acceuil des touristes européens, qui viennent ici lors des voyages organisés à moto depuis Da Lat. Mais il est midi, l'heure de manger (théoriquement), et y'a pas un pékin à l'horizon. J'en profite donc pour faire ma petite visite tranquillement. Sans surprise, la cascade est un torrent de boue peu photogénique, mais avec l'avantage d'être rafraîchissant.







Quelques vietnamiens viennent y manger en amoureux sous le vrombissement des flots. J'en profite pour tirer le portrait à une sorte de salamandre miniature locale et à quelques plantes vertes, avant l'arrivée des touristes de l'aprèm.









Il est à noter que le chemin pour descendre à la cascade est plutôt escarpé, taillé dans la roche (enfin taillé est un grand mot), peu aménagé, particulièrement glissant et plein de boue. Même les vietnamiens ont troqué leurs tongs pour des chaussures, c'est dire. Il est donc assez cocasse de voir débarquer les kékés-rayban et autre précieuses en tongs,  se faisant  donner la main par leur guide vietnamien, en poussant de grands cris quand ils se salissent les mains (cas des filles), et rugir victorieusement lors du passage acrobatique d'une flaque d'eau.



Je laisse donc tout ce beau monde se démener, et je reprends la route pour aller vers une colline que j'ai repéré depuis la cascade, sur l'autre versant. J'y arrive pendant une eclaircie, et en profite pour faire un joli panorama.



De temps en temps, des ouvriers agricoles passent à mobylette, se demandent ce que je fais là au milieu des champs de caféiers, puis se posent encore plus de questions en voyant mon trépied, la tête pano dessus, et mon petit manège à chaque photo prise. Ils m'observent une minute, puis vaquent à leurs occupations.
Cette petite balade terminée, je rentre tranquillement à  la maison. Juste le temps de rentrer à l’intérieur que le ciel nous tombe sur la tête façon Déluge. Je l'ai échappé belle!


PS: Pour les gens qui liront se blog en se demandant comment se rendre à la Cascade des Éléphants depuis Da Lat sans guide, c'est simple: il faut se rendre à Nam Ban, et juste avant le panneau de sortie du village, prendre la petite route à droite. Un peu après sur la gauche, un petit panneau indique l'entrée du site.


2 commentaires:

  1. As tu ta Flore avec toi pour déterminer les plantes? J'ai failli louper la salamandre sur la photo, j'ai un peu cherché qd même :p

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  2. nope, pas de flore... Pis c'est toi la specialiste plante verte tropicales, t'as bie du vendre les 3/4 des plantes qui se trouvent ici à l'état sauvage

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