mardi 24 juillet 2012

Les rats géants, les ogres mutants les zombies et les leeches

20/07
Ce matin, réveil tôt pour aller jouer les aventuriers dans la juungle.
Jusqu'à maintenant, je suis resté sur les routes, dans des zones relativement habitées et cultivées. Et la jungle thaïlandaise étant d'un autre calibre que le bush néo-zélandais, j'ai donc choisi de faire un petit trek organisé avec un guide.
A 7h, Mike, le responsable du tour, passe me chercher à l'hotel. Je rejoins 3 autres personnes à la guesthouse, où je laisse mes affaires. Je passerai donc la journée en compagnie d'une hollandaise qui termine ici un voyage de 6 mois en asie-pacifique, et d'un couple d'allemands qui commencent leur voyage.
Le programme du jour est simple: Nous parcourrons d'abord le parc en voiture à la recherche d’éléphants sauvages, puis ferons une petite rando dans la jungle. Ensuite, nous rejoindrons une petite rivière pour faire plouf, avant de rejoindre le camping pour la nuit.
Notre guide est un petit thaïlandais survolté, mesurant à vue de nez 1m50. Le corps couvert de tatouages, il se balade avec une grande machette brillante, et ajoute "sexy" devant toutes les choses qu'il qualifie. Nous sommes donc des "sexy tourists, looking for sexy elephants, in a sexy jungle, following a sexy guide".

Juste après l'entrée du parc, déjà, des gibbons se font entendre. Sexy guide fait arrêter la voiture, et nous descendons observer les singes... faire les singes :)

Mais vite! un appel sur le téléphone, et sexy guide nous recharge dans la voiture, car un éléphant a été aperçu par les park-rangers sur une des routes. Cheveux aux vents, nous fonçons dans la direction où a été vu l'animal, et après 10 minutes à toute allure, nous apercevons le pachyderme en haut d'une côte.

Nous nous arrêtons à une vingtaine de mètres. Il s'agit d'un jeune mâle, d'une vingtaine d'année d'après sexy guide. Il semble peu perturbé par notre arrivée, et continue à manger ce qui lui tombe sous la trompe au bord de la route. pendant presque 1/2 heure, il suit ainsi la voiture en mangeant lianes et feuillages, jusqu'à ce qu'enfin, il décide de sortir de la route.  A peine quelques mètres dans le bush, et l'énorme bête devient complètement invisible, alors qu'il est juste à coté!

"WOOOWOOWOOWwwwWWWWWWwwWOOOOAAAAAAAaaaaaaaaAAAAwwwwwww! Sexy elephant!!!! Did you take sexy pictures?" Nous remontons dans le pick-up, direction le départ de la rando. A peine entrés dans la jungle, nous tombons sur de grosses araignées, les sons de la jungles sont impressionnants, et les commentaires de sexy-guide intéressants. Nous goûtons des fruits étranges, mâchouillons des écorces au gout de cannelle, traquons le guibbon et les macaques.





Nous croisons des convois de fourmis, et après quelques heures de marche, ressortons de la jungle. Dans le pick-up, je sens quelque  chose tomber à l'interieur de mon t-shirt. Il s'agit d'une sangsue, qui s'etait accrochée juste au niveau de l'encolure de mon t-shirt, et qui, repue, s'était décrochée et était tombée dans le t-shirt, laissant couler du sang un peu partout. A la pause déjeuner, nous nettoyons le point de succion, histoire qu'il arrête de saigner, parceque ça ne met pas trop en appétit. Pour le t-shirt, on a rien pu faire. Entre les taches de sang, de boue, de plantes, etc, même skip machine ne le ressuscitera pas...
Après la pause, nous partons voir une grosse cascade, gonflée par la saison des pluies.

Après une serie de photos, et une grosse série d'escaliers, nous repartons pour une petite rivière plus tranquille, où nous nous relaxons dans une eau claire et rafraîchissante.


En fin d'après-midi, nous prenons la direction du camping où nous passerons la nuit avec le guide et la hollandaise. Le couple d'allemands repart vers d'autres aventures. Sur la route, sexy-guide repère un sexy scorpion, qui traversait la sexy-route. Il s'amuse alors à le prendre dans les mains, puis pose les mains dessus, et le scorpion d'endort. Une petite tape sur la tête, et le voilà qui se reveille. Sexy scorpion!

Nous dînons en regardant les gros nuages faire des formes dans le soleil couchant. La nuit tombée, nous partons à la recherche des animaux qui pourraient se trouver aux abords du campement. Nous trouverons des porc-épics, des chats sauvages, d'autres sangsues, en écoutant les bruits de la nuit.


 Enfin, nous nous endormons dans nos tentes. Demain, le programme est le même, il faut se reposer!






dimanche 22 juillet 2012

du vent dans les poils

19-07
Ce matin, je charge le velo, et m elance pour une etape de 50km pour saraburi, ou j espere attraper un bus pour pack chong. Comme d habitude, je delaisse la grande route pour les petites routes de campagne, au milieu des rizieres. Le temps est charge ce matin, et le vent souffle fort, mais heureusement dans +on dos. De fait, je carbure avec une moyenne de presque 30 km-h avec mon gros vtt, mes 18kg de bagages et mon aerodynamisme digne d un 30 tonnes. A noter quelaues pointes a 37 km-h quand des chiens errants m ont poursuivi. Ces derniers se trouvaient au milieu de la seule route existante au milieu des riziere, et je devais passer. Me voyant arriver, ils commencaient deja a aboyer. Je me suis arrete a 30 metres d eux, j ai ramasse un gros baton, et j ai charge dans le tas. En voyant le baton, ils se sont ecartes du passage, puis m ont poursuivi sur quelques centaines de metres.
Un peu plus tard, la pluie commenca a tomber, et j ai ainsi pris ´eau pendant 20 km, jusau a mon arrivee a Saraburi.
La mon plan etait de manger, puis troiuver la gare routiere, un bus pour Pack Chong, et une guesthouse ou je pourrai demander des infos pour un trek dans le parc national de Khao Yai.
A grands renforts de gestes, je finis par trouver un bus et charger le velo dedans. J arrive a Pack Chong vers 16h30, remonte le velo, et me m,et en quete d une guesthouse. La, drame, elles sont toutes +onstrueusement cheres, pour des chambres peu confortables, et pas d infos pour le parc.
Apres avoir tourner pendant 1h dans tout Pack Chong, je jette mon devolu sur un hotel de luxe, qui sans etre plus cher que les autres guesthouses, est nettement plus classe. Je debarque donc dans le hall, avec mon velo au milieu des grosses voitures, et avance couvert de boue a cause de la pluie jusau a lácceuil. On me donne une chambre, et je sors l ordi pour trouver des infos pour le trek. Je trouve alors qu il y a une guesthouse, un peu en dehors de Pack Chong, pas chere, qui propose des treks sur 2,5 jours a pas cher, et les commentaires des voyageurs sont entousiastes. Je prends le numero de telephone, et appelle. Pas de problemes, ils passeront me prendre demain matin, et je passerai la nuit suivante dans le parc, great! J eteins l ordi, et vais manger. On passera sur le fait que`Ice Tea Lemon´´ c est transforme en ´´ice with lemon´´, ce qui qvqit un gout plutot amer...
En revenant, pas moyen d allumer l ordi, le disque dur est mort...

samedi 21 juillet 2012

gzzzttttt chpof. game over

alors en fait, je nái pas poste dárticle recemment car le disque ssd du netbook a grille, je suis donc temporairement sans ordi. De plus, je suis parti faire un petit tour de 2,5 jours dans la jungle thailandaise....
La, jémprunte l`ordi dúne hollandaise rencontree pendant le trek. jéssaierai de ramener l ordi a la vie demain, sinon ce sera cyber cafe, et j ai plein de choses a vous raconter! 

mercredi 18 juillet 2012

Ajuta Ya!

17/07/2012
Le protocole commence à être rodé, la journée commence avec un yaourt au muesli.

Ensuite, nous paquetons nos affaires, direction la gare routière, et trouvons un bus pour nous emmener à, euh, c'est quoi déjà? Ah oui, une ville inutile, indiquée par le ticket-office comme étape pour Ayutthaya. Nous chargeons les vélos dans le bus, et débarquons un peu plus tard à inutile-city.
On nous indique le bureau où prendre les tickets, et là, petit problème: il n'y a que des minibus. Et les minibus ne prennent pas les vélos. Ah. Malgré mes tentatives d’apitoiement façon chat poté, la seule solution que nous trouvons est de payer 4 sièges de plus pour mettre les vélos dessus. A ce tarif là, il aurait été moins cher de repasser par bangkok...

Ainsi chargé, le minibus, conduit par un excentrique thaï en bottines s'élance en direction de notre destination. Nous faisons manifestement quelques détours, vu que la vitesse moyenne de l'engin approche les 90km/h, que la distance qui nous séparait de la ville était de 50 km, et que nous mettons 1h15 pour arriver à destination. Au passage, nous prenons un moine en ballade, quelques écoliers, une femme en tailleur, un papi et son sac de riz, le tout en regardant un dvd de karaoké de J-pop.

Enfin, nous arrivons à bon port. Nous trouvons une petite guesthouse sympathique, dans la vieille ville. Un plat de riz plus tard, nous sortons visiter les nombreux temples de la ville.

Bien que les ruines manquent singulièrement de panneaux explicatifs, celà permet tout de même de noter les techniques de construction. En fait, l'ensemble des anciens monuments est construit en briques, sur lesquelles est passé une couche de platre-béton pour lisser l'ensemble.

Le plus étonnant, c'est que les statues géantes des bouddhas sont construites selon le même principe. A l'époque actuelle, le principe a un peu changé. Maintenant, c'est le béton qui sert d'armature pour faire des piliers, entre lesquels on met des briques pour boucher les trous. Un peu à la tunisienne en fait.
Les statues de bouddhas sont vraiment impressionnante, et leurs formes, leurs expressions, donnent le sentiment qu'elles sont habitées.


Devant les statues, les fidèles agitent des pots contenant des bâtonnets numérotés. L'un des bâtons finit par se détacher du lot et tombe au sol; Le numéro correspond à une prédiction dans le style horoscope.
Dans les temples, chacun sa manière de recevoir son lot. La prière devant une statue, la bénédiction par un moine, allumer une bougie, de l’encens, écrire un souhait sur l'arbre à miracle, déposer une feuille d'or sur une des statues de bouddhas, ou encore acheter du tissu orange pour habiller sa statue chez soi. Dans certains temples, il est également possible de sonner les cloches. 


En sortant d'une visite, nous remarquons que le ciel, déjà chargé à notre arrivé, est vraiment très sombre. Le baromètre s'écroule, le vent souffle fort, et paf, v'là la pluie. Nous nous réfugions dans une espèce de marché à touristes jouxtant le temple, en attendant la fin de l'averse, qui ne tarde pas. 


A la sortie du temple, nous tombons sur des éléphants sur lesquels des touristes mouillés font un tour de ville. Il faut dire que l'endroit, ancien centre majeur du pays, accueillait une école de formation pour cornacs et éléphants de guerre. La tradition a perduré, à cela près que ce n'est plus des archers qui mitraillent, mais des touristes avec des appareils photos.

Ne trouvant pas de resto sympa, nous rentrons manger à la guesthouse. Demain, encore un peu de visites de temples, puis Soizic prendra le bus direction les plages du sud. Moi je reste encore une nuit ici, puis je rejoindrai Saraburi en vélo avec pour objectif de trouver un guide pour aller faire un trek sur 2 jours dans le parc national de Khao Yai.



Lost in transportation

16/07/2012
Toujours à Kanchanaburi, nous projetons aujourd'hui de rejoindre, toujours en bus, un autre parc naturel.

Nous petit-déjeunons à la guesthouse, et prenons un touctouc jusqu'à la gare routière, en lui précisant le parc auquel nous voulons aller. Au croisement avant d'arriver à la gare routière, il klaxxone un grand coup le bus arrêté au feu. Il semblerait que ce soit celui-ci que nous devons prendre.
Nous montons dans le bus, et donnons notre destination au chauffeur: la parc national de Sai Yok. Il n'a pas l'air super convaincu, mais nous dit que c'est bon.

Encore 1h30 de trajet, pendant lesquelles nous essayons de dormir. Puis le contrôleur nous dit que c'est bon, notre arrêt est là. Sur le bord de la route, un grand panneau indique une cascade, avec écrit en petit dans un coin Sai Yok National Park. C'est parti!
Sur le parking, pas d'étrangers, et quelques boutiques de victuailles groupées autour d'une superette. De l'autre coté de la route, des bus et des mini-bus sont garés, et des panneaux indiquent le sentier à suivre jusqu'à la cascade. Nous croisons peu de monde, que des thaï. Dans les cabanes des rangers du parc, personne. Nous avançons, et au bout du sentier trouvons une chtite cascade alimentée par un ruisseau. Limite le panneau en bas serait plus gros que la cascade. Se souvenant du descriptif du Petit Futé concernant le parc, on se dit qu'il y a erreur sur la marchandise, et que ça doit pas être le bon arrêt. Mais bon, tant qu'à être sur place, nous poussons jusqu'à la grotte indiquée sur les panneaux. Arrivés à 200m de ladite grotte, un autre panneau indique "Cave closed", et un ranger qui dormait dans un hamac nous confirme à grands gestes que c'est fermé, sans pouvoir nous expliquer pourquoi. Bon.
Un peu déçus, nous redescendons trouver le pourquoi du comment de où est le vrai parc parceque même si le paysage est joli, y'a pas grand chose à voir.

On finit par comprendre qu'en fait, l'entrée du parc est 40km plus loin, et que le prochain bus pour nous y emmener est dans 1h. Bon.
Nous attendons 1h. Nous prenons le bus. On trouve quelqu'un dans le bus avec une carte touristique du coin, où nous pouvons voir qu'effectivement on n'était pas au bon endroit, et que le parc est plus loin. Nous montrons au chauffeur où nous souhaitons aller, pour éviter les erreurs. 40 minutes plus tard (sont pas rapides les bus hein), le chauffeur nous drop en rase campagne, devant un panneau indiquant que l'entrée du parc est 3km en suivant une route perpendiculaire à la route principale où nous nous trouvons. Ok. On trouve à l’échoppe du coin quelqu'un pour nous emmener en scooter jusqu'à l'entrée. Là nous trouvons des rangers pour faire payer l'entrée et nous confirmer que nous sommes au bon endroit, mais qu'il nous reste qu'1h30 avant que le dernier bus pour Kanchanaburi ne passe sur la route principale; Forcement, on a perdu beaucoup de temps.

Dans le parc, très peu de monde, pas d'étrangers, une petite cascade qui se jette dans la rivière Kwaï, et des sentiers pedestres, tous faisant plus d'1h. Une grotte est indiquée, et je me dis que ce sera toujours ça.
En descendant quelques echelles, et un petit passage serré, je débouche dans une salle relativement grande, pleine de stalactites et de draperies. Le bruit des gouttes et la fraîcheur sont agréables, et je me lance dans la réalisation d'un panorama complet de la grotte, qui j'espère sera réussi. Pendant que je prends mes photos, des chauve-souris, dérangées par la lumière de ma frontale, viennent me tourner autour. Impossible de les prendre en photo, ça va trop vite, et elles retournent se cacher derrière les draperies.



Mais le temps a filé vite, et il est l'heure de remonter. Le choc de températures est brutal. Nous sommes un peu en avance, mais bon, il n'y a pas grand chose à faire dans ce parc vide, et nous trouvons quelqu'un pour nous ramener à la route principale.
De retour à Kanchanaburi, nous prenons les vélos pour aller voir le "vrai" pont de la rivière Kwaï, c'est à dire pas celui du film, mais celui qui a vraiment été construit par les prisonniers de guerre. Enfin pas vraiment le "vrai" non plus, car ce dernier a été bombardé par les alliés à la fin de la guerre.


 Il a depuis été reconstruit à peu près à l'identique, et ce n'est plus des convois de prisonniers, mais des convois de touristes qui se baladent à pieds dessus.  Une excursion qui semble d'ailleurs faire partie des endroits où sortir sa thaïlandaise avant le verre au bar et la nuit à l’hôtel. Nous mangeons à la guesthouse, et sortons faire un petit tour pour manger un pancake banane-ananas.
Demain, départ pour Ayutthaya, ancienne capitale des rois.


mardi 17 juillet 2012

You me d'IT


Dans le bus, nous essayons de dormir tant bien que mal, avec une clim trop forte et un confort sommaire (je ne parle même pas de ma voisine de la rangée d'à coté qui parle en dormant, dans un espèce d'anglo-thaï étrange...). Enfin, nous arrivons à Bangkok. La gare routière est un bazard sans nom, et nous tournons pendant 1/4 d'heure avant de trouver où acheter les tickets pour Kanchanaburi.

Après avoir fait le tour de l'épicier du coin, du kiosque de renseignement pour touristes où on ne parle pas anglais, et du kiosque de police, nous finissons par arriver au bon bureau, de l'autre coté de la gare. Le guichetier nous fait des grands sourires, nous donne nos tickets, et nous montre où attendre le bus, qui sera là dans 1/2 heure. En attendant, nous prenons un petit-dej (à base de yaourt, evidemment) en essayant de rester réveillés.

Quand le bus arrive, le chauffeur fait une drole de tête en apercevant les vélos. C'est que sa soute n'est pas très grande... Mais finalement, en démontant la roue avant, ça passe. Et c'est parti pour 2h30 de bus, un vieux bus genre bus américain silver-line, en alu brillant, grinçant de tous les cotés. L'arrivée à Kanchanaburri se fait sous le soleil, et à moitié endormis, nous nous laissons guidés par le GPS jusqu'à la guesthouse indiquée dans le routard. Nous héritons d'une petite chambre sur pilotis, sur une petite marre à moitiée croupie. Parait que c'est pour le cadre. Enfin j'aurai bien troqué le cadre pour un peu moins de moustiques, mais on ne peut pas tout avoir.
Juste le temps de poser nos sacs, et nous repartons pour le parc Erawan, un parc naturel avec une grosse cascade. Nous prenons un touctouc pour retourner à la gare routière, et le conducteur nous dépose devant le bus ad-hoc. Le bus est assez funky, décoré version Jacky-soixante-huitard, avec des autocollants de Doraemon (un peu comme Dora l'exploratrice, mais en pas sauf que c'est un chat en costume de chat), des couleurs funky, une grosse sono et plein de retroviseurs.


A l'heure, le bus s'élance poussivement sur la route qui monte vers le parc. Dans le bus, d'autres français discutent. Enfin ralent plutot, comme des français; Ils parlent de leurs boulots, des saloperies qu'on peut choper dans le pays, de leurs problèmes en france, etc... Heureusement qu'ils sont en vacances en Thaïlande, sinon on pourrait croire qu'ils sont malheureux.
Au bout d'1h30, nous arrivons au parc. L'endroit est assez fréquenté, et des masses de touristes vont et viennent sur le sentier qui mène à la cascade. Je commence à comprendre que cascade, en thaïlande, ça veut dire "ruisseau avec pataugeoires sur plusieurs niveaux". De fait, les gens se baignent dans les marmittes. Evidemment, les premières marmittes sont extra-pleines, et plus on monte, moins il y a de monde.


Au niveau du 4eme degré, nous trouvons une marmitte libre, et en profitons pour faire un peu plouf. L'eau est un peu trouble, vert turquoise, mais on distingue tout de même les nombreux poissons qui y vivent. Certains d'ailleurs n'hésitent pas à venir nous bequeter  les pieds et les jambes. Je crois que je ne testerai jamais le "fish massage" (les pieds dans un bac d'eau avec pleins de poissons qui viennent vous manger les peaux mortes).


Nous poursuivons quelques degrés plus haut, et j'en profite pour faire quelques photos. Mais je laisse filer le temps, et il ne reste plus qu'1/2h pour redescendre et attraper le dernier bus! Loi de Murphy oblige, la pluie commence à tomber. Nous descendons le plus vite possible, et arrivés sur le parking, apercevons le bus qui s'éloigne. Nous courons demander aux gardes du parc si y'a un autre moyen de rentrer. Un des gardes sort de sa cahute, et de fait signe de monter derrière lui sur sa mobylette. Nous allons courser le bus qui vient de partir! Heureusement que ce dernierne va pas très vite... Nous le rattrapons un peu avant d'atteindre la route principale. Mais il est plein à craquer!!! y'a déjà des gens accrochés à la porte. Mais la controleuse nous fait signe que si, ça va tenir. effectivement, en tassant un peu, ça passe. Beaucoup d'étrangers dans le bus, qui rigolent de l'aventure. Là où on rigole encore plus, c'est qu'aux arrets suivants, il y a encore du monde à charger!!!


Mais là où ça a été vraiment marrant, c'est quand la controleuse s'est élancée dans une traversée du bus pour faire payer le trajet (les tickets sont virtuellement pris dans le bus, c'est à dire que le controleur collecte les sous et considère alors que vous êtes en règle). Après 1h30 assis sur la tole de l'allée centrale, c'est enfin l'arrivée à Kanchanaburi. Je me décompacte, et nous retournons à la chambre. Si nous avions remarqués les nombreuses guesthouses et les moults bars lors de notre arrivée matinale, nous n'avions pas encore vu la clientèle. Nous nous rendons alors compte que nombre de bars sont en fait des bars à filles, et qu'ils sont remplis de gras européens buvants leurs bières accompagnés d'une jeune thailandaise. C'est aussi ça la thaïlande. Nous trouvons un resto à peu près fréquentable, et dinons en regardant Céline Dion et Robby Williams s'égosiller sur la télé de la salle. ça nous change de la J-pop ou des séries cino-thaïlandaises. A ce sujet, nous rigolons souvent de Plus Belle la Vie, mais la version thaï du feuilleton vaut son pesant de cacahuètes. En fait, c'est un peu la même chose, mais avec des bruitages musicaux... Au moins, pas besoin de parler le thaï pour comprendre.
Ce soir là, je rédige l'article précédent avant d'aller me planquer sous les draps, dévoré par les moustiques. Demain, nous essaierons de nous lever tôt pour aller voir un autre parc naturel.