vendredi 13 juillet 2012

Blue Tak

Départ: Li
Arrivé: Tak
Distance: 145km, dont 20 à vélo, et 125 en bus
cinquième étape du parcours
Ce matin, nous prenons le petit dej à la guesthouse, qui consiste en quelques tartines de pain de mie grillées avec du chocolat à l'eau. Ensuite, nous chargeons les montures et frrrtttptptptpt? Ah oui, y'a un tendeur qui frotte. C'est parti! FffFFfrrrrptptptptptptpt. Ah. Mais? Ah ben oui, le pneu arrière est à plat. Après celui de devant, fallait bien équilibrer et faire celui de derrière. Après ce faux départ, nous nous élançons enfin dans la fraîcheur matinale (qui n'est pas si fraîche). Après 20 kilomètres, nous attaquons le passage du col, et décidons d'un commun accord que ça va être long et douloureux et que therefore, un peu de stop s'impose. En fait, l'une des premières voiture à passer est un taxi collectif, qui va jusqu'à Thoen. Nous chargeons les vélos sur le toit, sanglons le tout, et c'est parti. L'équipage est composé de nous deux, d'un jeune militaire, d'un vieux fou qui parle tout seul, d'une mama, et d'un père avec son petit garçon, qui lui n'a pas l'air de beaucoup apprécier les virages.

Quelques arrêts vomis plus tard, nous arrivons à Thoen, de l'autre coté du col. Nous déchargeons les vélos, et cherchons un moyen de rejoindre Tak, 100km plus au sud. Nous sommes de toute évidence dans une sorte de gare routière, à savoir un abri en tôle avec un notable dessous, qui semble tenir une billetterie. Je lui demande donc comment aller à Tak, et ô joie, il parle anglais à peu près. Je comprends qu'un bus devrait passer dans 10 minutes. Juste le temps de prendre les billets et le bus arrive. les vélos sont chargés dans la soute, et direction Tak. Le voyage se passe sans encombres, et nous quittons les montagnes pour des paysages plus plats. Arrivés sur place, il fait supra-chaud, pas un seul nuage. Nous cherchons une guesthouse, en trouvons une, et comme il est 13h30, partons trouver un endroit où manger. Chance, les thaï mangent n'importe quand, et nous jetons notre dévolu sur une petite boutique en face de laquelle une boutique brumise une eau rafraîchissement pour attirer le client.
AU FEUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU!!!!! le plat, qui avait l'air très bon, est en fait ultra-piquant, genre avec un pot de clous de girofles tombé dedans. Nous avons beau essayer de noyer le tout dans le pepsi et le ketchup, rien n'y fait, on se met à transpirer encore plus...


On finit par sortir de là, les larmes aux yeux, et nous nous rabattons sur un supermarché pour acheter glaces et yaourts pour éteindre l'incendie, que nous allons manger le long du fleuve.

Rentrés à l'hotel, Soizic propose de trouver une piscine pour se rafraichir, maintenant que nous sommes dans une ville civilisée. Nous demandons donc à la réceptionniste qui nous dit que justement, elle allait y aller avec un ami, qui nous emmènerait alors en voiture. 5 minutes plus tard, nous voilà en route pour une piscine. A l’accueil, la caissière nous regarde avec un drole d'air, puis s'ensuit une longue discussion avec nos deux guides du jour. Au final, nous comprenons que ça va pas être possible, mais pas moyen d'obtenir une explication. Nous remontons dans le pickup, direction la piscine de l'hotel de haut standing local. Arrivés sur place, nos guides entament les discussions avec le portier. mais manifestement, des touristes en tongs, même européens, ça va pas être possible. C'est reparti pour un tour de pickup, direction la piscine de la base de l'armée, ouverte au public. Sur place, s'engage une discussion courte mais efficace avec le planton. La piscine est en cours de nettoyage, ça va pas être possible. La ville a beau être grosse, il n'y a que 3 piscines. Nous rentrons donc à l'hotel, où nous terminons l'après-midi.
En début de soirée, nous sortons sur les quais de la ville, où un marché nocturne a lieu.

 Nous prendrons également des yaourts pour le repas de ce soir, ayant été un peu échaudés par la cuisine locale. Après avoir fait un tour de marché, nous entendons de la musique, qui vient d'un grand chapiteau au milieu de la place. Une vingtaine de jeunes et vieux sont là, en train de danser le chachacha, dans ce qui semble être un cours.

En périphérie du chapiteau, d'autre groupes se sont égalements retrouvés, dans d'autre styles musicaux. Nous avons donc là des danseurs de street-dancing, et des jeunes qui refont une chorégraphie sur fond de Britney spears. A bien y regarder d'ailleurs, sur les 3 danseurs, il n'y a en fait qu'une fille. Quoique, en fait c'est pas sur. Les locaux les appellent Lady-boys, mais manifestement, ça ne les dérange pas plus que ça.


Après avoir discuté un bon moment avec un des profs et quelques autre personnes, fait quelques pas de chacha (oui, je sais, j'ai pas résisté), nous rentrons nous reposer à l’hôtel, car l'étape de demain, la dernière longue étape de vélo, fait 54 kilomètres.

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