Départ: Chom Thong
Arrivée: Hot
Distance parcourue: 63 km, dont 15 en voiture
Dénivelée: 500m
Deuxième étape du parcours.
Ce matin nous décidons de commencer par aller voir une cascade en bordure du parc de Doi Ithanon. C'est à l'opposée de notre prochaine étape, mais c'est l'occasion de voir notre première cascade.
Après un petit dej servi comme ds rois au "resto" de la guesthouse (ils sont même allé acheter des bananes spécialement pour nous), nous enfourchons nos montures en laissant les sacs à dos à la chambre. 9km de montées plus loin, nous arrivons à la cascade.
Que d'eau! Y'a pas à dire, la Thaïlande est un pays humide. Nous continuons un peu plus loin pour en voir une autre, mais nous tombons sur un péage. Les touristes, c'est 300 baths par tête de pipes, les thaïlandais vous pouvez passer. J'ai bien essayé de me faire passer pour un ouvrier agricole, mais quand le garde a vu la taille de mes pieds il s'est douté de quelquechose. Comme nous n'étions déjà pas en avance sur l'horaire, nous faisons demi-tour, et rentrons récupérer nos affaires.
Première constatation: la topologie change nettement par rapport à hier. Autant l'étape précédente était aussi plate qu'une plaine de Flandre, autant celle d'aujourd'hui est carrément wallonée. Et le soleil commence à taper dur, peu de nuage ce matin. Finalement, ce serait mieux avec un peu de pluie.
Vers midi, nous traversons un petit village, et en regardant la carte, je me dis qu'il est possible que ce soit le dernier avant un bon moment. Nous faisons alors halte comme hier dans un bouiboui tenu par une petite mamie. Dans l'impossibilité de se comprendre, nous visitons donc ses casseroles afin de composer notre assiette. Aujourd'hui, ce sera riz, légumes, beef, et champignons. Intriguée comme il se doit, la mamie tente de satisfaire sa curiosité. Elle est rejointe par une autre dame, et notre repas commence à prendre des tournures de chansons à gestes. Aux Time's up je vais faire un malheur en rentrant en France.
Après cette franche partie de rigolade, nous reprenons notre route. Le guidage GPS nous entraine dans des sentiers en terre, que nous décidons de contourner autant que possible, quitte à faire des détours. Les paysages sont superbes, mais la progression devient difficile. a un moment, plus le choix, nous devons couper via une piste en terre.
Les ouvriers qui ramassent les longans sont franchements surpris de voir passer 2 farangs sortis de nul part, et manifestement très décidés à continuer sur ce chemin pourri qui à priori ne va à aucun endroit touristique. Nous atteignons finalement une route goudronnée, et de voir de loin en loin la succession de bosses qui nous attend nous refroidit un peu (et vu le soleil, nous en avons bien besoin, d'être refroidis).
Nous attaquons les montagnes russes, écrasés par la chaleur, nous décidons finalement de faire du stop. Heureusement, quelques pick-up passent de temps en temps sur cette route pour ravitailler les ouvriers et transporter les paniers de longans. Après quelques échecs malgré le super sourire de Soizic (c'est pas de sa faute, mais le premier allait au verger 500m plus loin, le deuxième croyait qu'on faisait juste coucou et ne s'est pas arrété, et le troisième a rien compris à ce qu'on voulait), une voiture s'arrête, et à grands renforts de gestes, on finit par faire comprendre qu'on aimerait bien qu'il nous amène à Hot, 15 kilomètres plus loin. Il accepte, et nous voilà embarqués, avec les vélos, à l'arrière du pickup.
Au départ, nous suivons la route indiquée par le GPS, puis la voiture bifurque sur un chemin en terre et s'enfonce dans un verger. Y aurait-il eu un soucis de compréhension? Va t'on se faire proprement détrousser? Néni, le gars s'arrête sous un appentis, nous dit fait signe d'attendre, s'en va tourner 2-3 vannes, et nous voilà repartis.
Quelques virages serrés et un poussin écrasé plus loin, nous voici à proximité de Hot. Notre chauffeur nous dépose, nous le remercions grandement, puis prenons la direction du centre de Hot pour trouver une guesthouse. Nous nous arrêtons à la première venue, un peu chère, mais vraiment pas la forme pour aller chercher pus loin. Petite douche, puis nous sortons pour trouver de quoi faire un quatre-heure; Au passage, nous demandons (toujours par gestes) à la réception si par hasard il y a moyen de se faire masser dans ce village-rue. La réponse est oui, et on nous dessine un plan sur un bout de papier. Assez incompréhensible comme plan, pourtant je m'y connais. On part tout de même dans la direction indiquée, et passons devant un glacier. La décision est vite prise, on verra le massage plus tard, d'abord c'est glaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaace!!! Nous faisons une fois de plus l'attraction, et le jeune garçon qui nous sert va même chercher sa copine pour qu'on discute.
Nous changeons de mode de communication, et sur un carnet, commençons à dessiner les questions et les réponses. Nous en profitons pour demander pour les massages. Le jeune connait et propose de nous emmener en voiture!
Il nous dépose un peu plus loin dans une petite boutique. Au moins, ici, on est sûr de pas tomber dans un piège à touristes! 150 baths le massage, ce n'est pas très cher;
Nous remercions notre guide, et nous voilà livrés corps et âmes à nos masseuses. La mienne est une masseuse d'expérience, mais rigole tout de même en blagant avec sa collègue sur le fait que mes bras et mes pieds débordent du lit de massage. Je choisis massage des épaules, et Soizic les jambes. Après 2 journées de vélo, c'est vraiment agréable. Après 1h30 de massage, nous sortons complètement flagadas du salon, puis rentrons manger à coté de la guesthouse.
Demain, nous avons 40km à faire pour rejoindre Doi Tao, en ésperant que la route sera moins difficile!
Arrivée: Hot
Distance parcourue: 63 km, dont 15 en voiture
Dénivelée: 500m
Deuxième étape du parcours.
Ce matin nous décidons de commencer par aller voir une cascade en bordure du parc de Doi Ithanon. C'est à l'opposée de notre prochaine étape, mais c'est l'occasion de voir notre première cascade.
Après un petit dej servi comme ds rois au "resto" de la guesthouse (ils sont même allé acheter des bananes spécialement pour nous), nous enfourchons nos montures en laissant les sacs à dos à la chambre. 9km de montées plus loin, nous arrivons à la cascade.
Que d'eau! Y'a pas à dire, la Thaïlande est un pays humide. Nous continuons un peu plus loin pour en voir une autre, mais nous tombons sur un péage. Les touristes, c'est 300 baths par tête de pipes, les thaïlandais vous pouvez passer. J'ai bien essayé de me faire passer pour un ouvrier agricole, mais quand le garde a vu la taille de mes pieds il s'est douté de quelquechose. Comme nous n'étions déjà pas en avance sur l'horaire, nous faisons demi-tour, et rentrons récupérer nos affaires.
Première constatation: la topologie change nettement par rapport à hier. Autant l'étape précédente était aussi plate qu'une plaine de Flandre, autant celle d'aujourd'hui est carrément wallonée. Et le soleil commence à taper dur, peu de nuage ce matin. Finalement, ce serait mieux avec un peu de pluie.
Vers midi, nous traversons un petit village, et en regardant la carte, je me dis qu'il est possible que ce soit le dernier avant un bon moment. Nous faisons alors halte comme hier dans un bouiboui tenu par une petite mamie. Dans l'impossibilité de se comprendre, nous visitons donc ses casseroles afin de composer notre assiette. Aujourd'hui, ce sera riz, légumes, beef, et champignons. Intriguée comme il se doit, la mamie tente de satisfaire sa curiosité. Elle est rejointe par une autre dame, et notre repas commence à prendre des tournures de chansons à gestes. Aux Time's up je vais faire un malheur en rentrant en France.
Après cette franche partie de rigolade, nous reprenons notre route. Le guidage GPS nous entraine dans des sentiers en terre, que nous décidons de contourner autant que possible, quitte à faire des détours. Les paysages sont superbes, mais la progression devient difficile. a un moment, plus le choix, nous devons couper via une piste en terre.
Les ouvriers qui ramassent les longans sont franchements surpris de voir passer 2 farangs sortis de nul part, et manifestement très décidés à continuer sur ce chemin pourri qui à priori ne va à aucun endroit touristique. Nous atteignons finalement une route goudronnée, et de voir de loin en loin la succession de bosses qui nous attend nous refroidit un peu (et vu le soleil, nous en avons bien besoin, d'être refroidis).
Nous attaquons les montagnes russes, écrasés par la chaleur, nous décidons finalement de faire du stop. Heureusement, quelques pick-up passent de temps en temps sur cette route pour ravitailler les ouvriers et transporter les paniers de longans. Après quelques échecs malgré le super sourire de Soizic (c'est pas de sa faute, mais le premier allait au verger 500m plus loin, le deuxième croyait qu'on faisait juste coucou et ne s'est pas arrété, et le troisième a rien compris à ce qu'on voulait), une voiture s'arrête, et à grands renforts de gestes, on finit par faire comprendre qu'on aimerait bien qu'il nous amène à Hot, 15 kilomètres plus loin. Il accepte, et nous voilà embarqués, avec les vélos, à l'arrière du pickup.
Au départ, nous suivons la route indiquée par le GPS, puis la voiture bifurque sur un chemin en terre et s'enfonce dans un verger. Y aurait-il eu un soucis de compréhension? Va t'on se faire proprement détrousser? Néni, le gars s'arrête sous un appentis, nous dit fait signe d'attendre, s'en va tourner 2-3 vannes, et nous voilà repartis.
Quelques virages serrés et un poussin écrasé plus loin, nous voici à proximité de Hot. Notre chauffeur nous dépose, nous le remercions grandement, puis prenons la direction du centre de Hot pour trouver une guesthouse. Nous nous arrêtons à la première venue, un peu chère, mais vraiment pas la forme pour aller chercher pus loin. Petite douche, puis nous sortons pour trouver de quoi faire un quatre-heure; Au passage, nous demandons (toujours par gestes) à la réception si par hasard il y a moyen de se faire masser dans ce village-rue. La réponse est oui, et on nous dessine un plan sur un bout de papier. Assez incompréhensible comme plan, pourtant je m'y connais. On part tout de même dans la direction indiquée, et passons devant un glacier. La décision est vite prise, on verra le massage plus tard, d'abord c'est glaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaace!!! Nous faisons une fois de plus l'attraction, et le jeune garçon qui nous sert va même chercher sa copine pour qu'on discute.
Nous changeons de mode de communication, et sur un carnet, commençons à dessiner les questions et les réponses. Nous en profitons pour demander pour les massages. Le jeune connait et propose de nous emmener en voiture!
Il nous dépose un peu plus loin dans une petite boutique. Au moins, ici, on est sûr de pas tomber dans un piège à touristes! 150 baths le massage, ce n'est pas très cher;
Nous remercions notre guide, et nous voilà livrés corps et âmes à nos masseuses. La mienne est une masseuse d'expérience, mais rigole tout de même en blagant avec sa collègue sur le fait que mes bras et mes pieds débordent du lit de massage. Je choisis massage des épaules, et Soizic les jambes. Après 2 journées de vélo, c'est vraiment agréable. Après 1h30 de massage, nous sortons complètement flagadas du salon, puis rentrons manger à coté de la guesthouse.
Demain, nous avons 40km à faire pour rejoindre Doi Tao, en ésperant que la route sera moins difficile!
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