mardi 12 novembre 2013

samedi 9 novembre 2013

Pilat ure

Hop, un petit panorama de la dune du Pilat! Fallait bien aller y jeter un oeil avant de partir!

dimanche 28 juillet 2013

Bah comme

Comment rentrer en France depuis Zagreb avec un vélo informe, des sacoches et un sac à dos?
Le train c'est présenté comme une solution logique. Ah oui, mais c'était sans compter sur les compétences ferroviaires croates, au moins dignes de leurs compétences de chauffards ambulants.
Après un premier essai infructueux à la gare centrale de Zagreb (mais siiii, pour aller de Zagreb à Lyon, faut passer par Berlin et Paris!!), je me renseigne sur internet sur les trajets envisageables. Il en ressort que le passage par Zurich et Genève est tout de même un poil plus intéressant. Je retente donc ma chance, mais ne peut ressortir qu'avec un billet jusqu'à Zurich, sans couchette, et sans billet pour le vélo. Bon.
Le jour J, je demonte donc le vélo au milieu de la gare, vide mon porte-feuille de ses derniers kunas pour acheter de quoi subsister pendant les 23h de trajets qui m'attendent, et monte dans le train. A chaque passage de frontière, les délicats douaniers viennent nous réveiller pour contrôler les passeports, je passe un peu pour un terroriste avec ma barbe (que je n'ai pas sur le passeport), et les contrôleurs repassent derrière pour contrôler les billets.
A Zurich, je récupère des billets pour Lyon. Les chemins de fers suisse, c'est une valeur sûre. A Lyon, j'arrive en pleine canicule, fait drôlement bon ici! J'attrape un TER pour Roanne, et un peu plus tard, Tadaaaaam, me voilà temporairement au bout de mon voyage, les pieds sous la table à manger de la praluline.  
Je suis content de mon voyage dont le but premier était, il faut bien l'avouer, de pédaler. J'ai également rencontré des gens supers, apprécié de beaux paysages, et fait un peu de tourisme. Et mangé des glaces. C'est important, les glaces.
Et vive le vélo couché!

L'arrivée à Roanne

Aujourd'hui, il fait beau. Je suis content d'être rentré en France.


mardi 23 juillet 2013

Zarmagreb!


Zarmagreb!

Mon séjour à Budapest s'achève donc par la visite du Szimpla, un ruinbar en centre ville. Le bar a élu domicile dans un batiment abandonné, sur 2 etages, et propose musique, cinéma, bar, dans une atmosphère assez suréaliste et psychédélique. Le tout reste cependant étonnement zen, pas de débordements de mecs bourrés, j'ai même vu passer des touristes avec leurs enfants...
Bref, le lendemain je me lève tôt, et je décolle (ou plutot je guidonne) vers le lac Balaton. J'ai récupéré sur in,ternet une trace gps d'un itinéraire vélo-friendly, donc à priori j'aurai pas trop de voiture. D'ailleurs la trace me mène droit vers un funiculaire, au pied d'une colline. Pfu! Moi y'en a barbare, que je pense, les funicullaires c'est pour les fillettes, je me le fais à la barbare moi! 1h plus tard, la langue trainant jusqu'à terre, j'arrive en haut de la fichue colline.


Et c'est l'heure de manger. Vous savez que lorsqu'on fait du sport, il est important de faire attention à son alimentation, surtout quand il fait chaud. Le snack présent en haut de la colline propose une spécialité locale, et je n'ai pas vraiment le choix: prenez de la pate à pizza, applatissez là, jetez là dans l'huile bouillante, egoutez un peu, puis tartinez d'huile (oui, mais une huileparfumée cette fois), rajoutez une dose de creme fraiche bien étalée, puis du gruyère, et tadâââm voilà mon repas. Léger, facile à digérer. Nickel.

S'ensuivra ensuite une série de rodéo de collines, c'est quand meme plus très plat ici. Enfin, un peu tardivement, j'arrive à Balaton, où devant l'étendue de l'urbanisation, je me planque dans un champs un peu en retrait pour passer la nuit.
Distance parcourue: 135km
Météo: Beau, 35°c

Le lendemain, je decolle relativement tot, pour remonter les 50km du lac. En fait, il s'agit de 50km de maisons en bord de lac, ce qui fait que je ne vois quasiment pas le rivage. Vive l'urbanisation galopante.


Enfin arrivé au bout du lac, j'attrape le début de la deuxième trace trouvée sur internet. Et là, surpriiiiiiise! L'europe est passé par là, et la petite départementale s'est transformée en grosse nationale, interdite au vélo. Je passe donc le reste de la journée à faire des gros détours et des zigzag pour arriver tant bien que mal un peu avant la frontière, après 125km de bataille au lieu des 85 prévus. Avantage: je suis passé dans une région particulièrement pauvre de la hongrie, où les Ladas ont encore de beaux jours devant elles, et où les mecs tiennent les murs pour eviter qu'ils ne tombent.






Distance parcourue: 125km
Météo: Beau, 35°c

Ce matin, j'y crois, je vais passer la frontière. Je m'arrache, et à 11h, j'y suis! une belle vraie frontière, on est pas dans Shengen ici, alors je sors mon passeport, et je rentre en croatie. Après la douane hongroise, je m'arrete devant le panneau marquant la frontière pour faire une photo. Je m'apprète à faire le singe pour monter dessus quand je me fait siffler; oups, j'ai oublié la douane croate, 50m plus loin. Bon, la photo débile ce sera pour une autre fois. J'avance donc encore un peu, ressort le passeport, et entre définitivement en croatie.


Là difference est saisissante. De belles routes, entretenues, des villages propres, même s'ils ne roulent pas sur l'or. Mais avec tous les détours de la veille, je suis pas en avance, et si je veux etre ce soir à Zagreb chez mon hote, va falloir tricher un peu. Je monte donc dans un train, non sans eveiller la curiosité des controleurs.




Enfin, à Zagreb, je dépote encore pendant 1h pour rejoindre Samabor, un village à flanc de colline en dehors de Zagreb.


Distance: 90km
Météo: beau, 35°c
La suite au prochain épisode!

trans fer

bien arrive en croatie, je prends le train de koprivnica à zagreb.

samedi 20 juillet 2013

c'est reparti!

Demain, c'est reparti pour un tour!
Direction Zagreb, via le lac Balaton (comme Baraton, mais avec un L, horti inside).

bud and pests

Je reste un jour de plus à Budapest, pour reposer et decouvrir un peu mieux cette grande ville.
En plus il fait beau, alors autant en profiter.
Budapest, ça ressemble un peu à Paris (de loin dans le brouillard), sauf qu'on remplace la seine par le Danube, le Louvre par le chateau de Buda, et les troquets par les Ruins Bar. On note également la grosse difference qu'il est possible de rentrer à 4h du matin en traversant la ville à pieds sans se faire égorger. Il faut dire aussi qu'ici à 4h du matin, il commence à faire jour.
Evidemment, on ne peut pas avoir tous les avantages de Paris. Le club Sandwich a beau toujours être à 7 euros dans le centre ville, ça ne fait pas des hongrois des rois de la cuisine pour autant. Amis végétariens, passez votre chemin. Ici, on est un pays de bucherons. ALors on mange de la viande. Comme les allemands, mais encore plus. actuellement, il y a des plats qui ressemblent à un sandwich au pain. Vous savez, Une tranche de pain entre 2 tranches de pain. ET bien la même chose, mais avec de la viande. Le plat nationale est le bien connu Goulash, sorte de plat à mi chemin entre le ragout et la soupe consistante, à base de patates, carottes, oignons, paprika et boeuf.
Quand je suis arrivé avant hier vers 2&h à l'hotel, après avoir miséré pendant 1h pour traverser la ville (il se trouve que la piste cyclable pour traverser la ville se trouve coté Buda, et que j'étais coté Pest en arrivant, mais ça j'ai découvert hier), j'ai rencontré une roumaine qui arrivait en même temps que moi à l'hotel. Ducoup on a visité un peu la ville ensemble hier, ce qui m'a valu d'aller visiter la synagogue de Budapest, une des plus grande d'Europe. J'ai même eu droit à mon petit capuchon, obligatoire pour rentrer dans le batiment.
Hier soir (et conséquemment ce matin), j'étais à un couchsurfing Meetup, où j'ai eu l'occasion de rencontrer des gens d'un peu partout. Le rendez vous avait lieu dans un Ruins Bar, qui n'est pas une traduction pour dire que c'est un bar pour se ruiner, mais un bar situé dans une ancienne "ruinne", ou batiment desafecté. Il y en a quelques uns dans la ville, qui ont fleuris après la chute du communisme, et ils font désormais parti de la culture locale.
La synagogue de Budapest

Heeey, how you doin'?


Haute gastronomie hongroise





jeudi 18 juillet 2013

I did it yeah!

Et c'est pas grâce aux pistes cyclables hongroises ni à leurs signalisations épisodiques.
Bref, hier, après le passage au mcdo, j'ai encore roulé 20km, pour un total de 170km donc.
Et aujourd'hui, j'ai remis ça. Je pensais n'en avoir "que" pour 140km, mais grace aux pistes cyclables touristiques et aux diverses erreurs de navigation, j'ai abattu finalement 175km jusqu'à l'hotel.
Pour LBDV qui veux faire l'eurovélo 6 le long du danube si j'ai bien saisi, et bien entre Vienne et Bratislava, l'intéret est déjà assez limité, vu que l'on ne voit déjà pas beaucoup le danube, mais au moins la route est bonne. Passé en Hongrie, c'est le grand n'importe quoi, il n'y a presque plus de pistes cyclables, et quand ils y en a c'est pour longer les grosses routes. Bref, sur les 345km j'ai vu le danube pendant max 60km.
Grosse déception donc d'un point de vue paysager. Au niveau sportif, j'ai donc relativemment bien cartonné, même si la partie hongroise a été un peu plus laborieuse à cause des routes pourries.
A noter: j'ai pommé la béquille du vélo, que mon popa m'avait amoureusement fabriquée. Elle est tombée dans un des chaos et j'ai pas entendu. Je suis bien triste.


mercredi 17 juillet 2013

guigui rider

bon, avec les divers arrets touristiques et techniques, ma moyenne  globale a chutée, je n'en suis qu'à 150km lors de l'escale technique au mcdo (internet, toilette, bigmac). Je vais encoe faire quelques kilometres pour sortir de la ville, et après je plante la tente. Ducoup si je pars pas trop tard demain matin, je serai à Budapest en fin d'aprem.

stach stach

Depart ce matin de chez anna: 8h00
Arrivée à Bratislava:  12h00
Distance: 80km.
J'avais envie de pédaler ce matin. Et puis c'était play. Et il faisait beau. Ducoup je crois que je vais faire un petit tour de Bratislava, histoire de dire que j'y suis allé, et que je vais continuer quelques heures.
Je suis donc le Danube, qui est loin d'être bleu.
Allez, je ne résiste pas à vous rappeler ce merveilleux morceaux de culture française:

mardi 16 juillet 2013

vie et na

en exclu, un pano inédit depuis un endroit jamais vu de Vienne! J'ai mes entrées sur le toit d'un immeuble proche du centre ville grâce à mon hôte.
Top!
Les corrections des divers problèmes d'ssemblages, et une amélioration conséquente de la qualité viendront quand j'assemblerait mes panos de 150 photos avec autre chose qu'un netbook.
Cliquez ici pour obtenir l'image haute qualité.

the time warp

e manque un peu de temps en ce moment pour faire des beaux articles, alors à défaut, je vous mets quelques photos de Prague.
En ce moment, je suis à Vienne, que j'ai rejoint en train hier. Je n'avais pas envie de me retaper les "pistes cyclables" tchèques dans les montagnes, ducoup j'ai zappé ce morceau. Demain, je reprends le guidon pour aller à Bratislava le long du Danube.
Ceci est une piste cyclable. Deal with it, sucker!


Vue de Prague depuis les remparts du chateau

La meme, mais d'un autre bout des remparts, d'où on peut voir la cathédrale


L'intérieur de la cathédrale. J'ai tenté de faire une visite virtuelle (trépied, tete pano etc), mais je me suis fait jeter par les vigiles. Faire des photos, OK. Mais pour les photos avec un trépied, là faut une autorisation spéciale, qui se monnaie en dollars.


L'intérieur de la synagogue des espagnols, où je suis aller voir un concerto classique.

lundi 15 juillet 2013

it's a beautiful day

La journée fut riche, incluant un paquito, un concert classique, une bonne soirée, et du soleil :)
Demain, direction vienne, en train.

samedi 13 juillet 2013

better faster stronger

Quelquepart en république tchèque-Prague
Météo: beau et chaud
distance: 56km

Petite étape aujourd'hui pour arriver à Prague. La descente sur la ville donne un avant gout de ce qui m'attend. C'est magnifique. Les mots me manquent. C'est la première "grosse ville" que je traverse depuis mon départ. Berlin, bien que grande, est très aérée et ne donne pas cette impression. Ici, c'est la ville, la vraie. Avec ses boulevards, ses trams, ses vieux batiments, sont histoire à chaque coin de rue... Et en plus, c'est propre, et tout repeint.
Bref, j'ai mis quelques photos dans le poste précédent. Ce qui inspire ce poste-ci, c'est plutot la reflexion suivante: je suis dans la salle télé de l'hotel, et je vois passer le tour de france. Et je me dis: pour faire 100km, il faut que j'avale 2 pizzas margarita à midi, avec une option mini bounty tous les 30km. Sinon j'avance pas. Or, il y a bien des voitures "cochonoux" dans la caravane du tour, mais il n'y a pas de camion-pizza "chez tony". Alors je dis, ils sont dopés picétout.

celui qui piste le plus loin

zittau-quelquepart en République Tchèque
Météo: humide à couvert, plutot frisquet
Distance: 105km

Pour cette étape, j'ai attaqué les montagnes aperçues la veille. Je tombe un peu avant sur une carte avec le relief de la région, avant de commencer à vraiment monter. En fait, j'ai surtout deux gros cols à passer pour arriver chez les tchèques, après ce sera vallonné.
Je met 2h30 à franchir les cols. Ambiance montagne garantie. Je note au passage que mon développement est un peu long, considérant le tas de bagages à trainer. Au delà de 9%, je cale. Heureusement, il n'y en a pas trop à la montée, et les 10% sont pour la descente. L'occasion de tester la puissance des freins. Pour faire les descentes à "seulement" 50km/h, je suis cramponné aux deux manettes. Vive les freins à disques.
J'arrive enfin dans la partie un peu plus "plate". Je croise quelques bizarreries au passage, dont je n'aurai jamais l'explication.

Et je decouvre la notion de piste cyclable à la tchèque. Si les allemands sont assez balèzes au niveau connerie cyclable (pistes cyclable debouchant sur les escaliers, changement de coté de la piste en traversant une nationale, etc etc), les pistes tchèques valent leur pesant de cacahuètes. Je comprends devant le fait accomplie pourquoi tout le monde se balade en vtt dans ce pays. Les routes sont bien aussi, à ce niveau c'est plus des nids de poules, c'est des nids d'autruches transgéniques... Bref, je me battrais tout le reste de la journée, en suivant une piste pourtant estampillée officiellement, traversant tout le pays.
Vers 18h, je trouve une ville un peu plus grosse, où je m'arrete pour le ravitaillement. Il se trouve que j'arrive un jour de rallye, et qu'ils ferment la route juste derrière moi. Les gens attendent donc derrière les barrières, y'a plein de monde, et je suis tout seul sur la route avec tous ces gens qui me regardent en applaudissant. Une entrée remarquée...

Finalement, j'arrete la lutte vers 21h30, une fois les 100km abattus. Le coin est quand meme sympa, y'a pas à dire, en plus je peux faire un ravitaillement en cerise de temps en temps.
Le truc le plus étonnant, c'est que je croise enormément de vttistes, avec du matériel haut de gamme, en club, en couple ou en famille. Quelques vélos de routes aussi, toujours avec du beau matos.
 Les traces de l'URSS sont encore présentes, les infrastructures sont plus que vétustes. Mais les rénovations avancent à grands pas, on sent que l'UE est passée par là. Partout les maisons se construisent, se rénovent.

des camions pour mon popa :-)


C'est vraiment un pays plein de charmes, qui mériterait une plus grande attention. Cerise sur le gateau: ici, on paie en Czk, les couronnes tchèques :-)





primage

En prime, les premières images de Prague.
La petite reflexion du soir, c'est que quelquesoit les pays, quand on voyage, il y a des choses qui restent des valeurs sûres: Le McDonald, le Pepsi/coca, l'Italien, et le Chinois.
Aujourd'hui, je n'avais pas d'hote de couchsurfing, et à peine une liste d'hotels prise à la va-vite au dernier camping. Après en avoir essayé 3, tous complets, et avoir fait ducoup le tour de la ville, qui est loin d'être plate, le graal s'est présenté sous la forme d'un McDo. En effet, il y a toujours une connexion internet wifi gratuite dans un mcdo. Du coup j'ai pu trouver un hotel pas cher, encore libre, et faire ma reservation.
Lors de mon étape allemande humide, pas moyen de trouver une foutue boulangerie. Je sais pas où ils les cachent, les allemands, mais on comprend bien que le pain c'est pas leur priorité. Affamé à 2 heures de l'aprem, je me suis donc rabattu sur l'italien, et sa pizza margarita, et c'était reparti pour 50km.
Ce soir, après mon petit tour en ville, c'est 22h, tous les restos sont fermés. Sauf les chinois. Alors ce soir, j'ai mangé chinois :-)



Praaaaaaawahou!

Je suis arrive a prague en debut d aprem, apres une nuit au ;ilieu de rien en campimg sauvage. Cette ville est magnifiaue, il faudrait des mois pour en explorer le dessus... J y reste demain et je repartirai apres demain.

jeudi 11 juillet 2013

soggy bottom boy

Rottenburg-Zittau
Météo: Humide. Très humide.
Distance: 70km

Aujourd'hui, je comptais continuer un peu après la frontière, mais comme je me suis fait saucer toute la journée, je me suis arrété à Zittau, juste avant, pour prendre une bonne douche chaude.
C'est un camping comme seul les allemands savent les faire. J'avais déjà eu droit à un camping sympa à Dolowitzer, où j'avais une clef pour acceder aux sanitaires, et même une clef perso pour mes toilettes pour avoir mon caca bien à moi. Ici, c'est un peu diferent. Il faut une clef aussi, mais celle-ci ajoute en bonus la fonction "monnaie". On met des sous dessus, et après c'est débité. 1 euros pour 4 minutes de douches (faut faire viiiiite, parcequ'après y'a meme plus d'eau froide). 60 centimes pour allumer une plaque de cuisson. Chance, les toilettes sont gratuites.
Demain, j'attaque les Alpes, et j'espère terminer à Pragues. mais j'ai beaucoup d'espoir, surtout s'il continue à pleuvoir.
Maintenant je comprends ce panneau...



Gorlitz



a l est rien de nouveau

Berlin- Kersdorfler Schleuse
110km
beau temps
Je fais des zigzag toute la journee le long de la spree. c est agreable, en sous bois. Je rencontre un polonais a velo alors que je suis au milieu des bois le soir, pret a planter la tente. Il me dit qu il devrait y avoir un endroit ou dormir dans meme pas 500m.
Effectivement, une sorte de maison forestiere est la avec toilettes, eau chaude et electricite. gratuit. et y a personne. A part les moustiques c etait top.

J ai un peu de mal a decoller le matin en ce moment,m je pars vers 11h...

Kertruc-Deulowitzer See
110km
beau temps.
J ai attrape la frontiere pour le picniaue et je mange assis sur une borne. Je roule jusqu a ce que je trouve un camping.

A noter que si on trouve le wifi dans les guesthouse les plus pourries de thailande, et que tous les backpackers neozelandais en sont equipes, il est impossible d en trouver dans les camping germains.

Delowitzer See - Rottenburg
106km
Beau temps.
Fait beau, ca roule. Je suis encore parti tard, donc je fais que 100km

Rottenburg - Zittau?
Ce soir je vais essayer d atteindre Zittau, voir d aller dormir chez les tcheques.

lundi 8 juillet 2013

just another day in Berlin

Mémorial de l'holocauste

Viktoria Park

Bubble Berlin

à bicycleeeetteuuuuh

En hollande, je voulais acheter une sonnette pour le vélo. je suis donc entré dans une concession de vélo.
Oui, je pense qu'à ce niveau là, même si c'était  une petite boutique de village, on peut parler de concession. La commerciale vous accueille, sourire aux lèvres, pour vous demander ce qu'il vous faut. En cas de problème technique, elle va chercher le chef d'atelier qui est occuper au garage avec 5 mécanos qui s'acharnent sur les dizaines de vélos qui attendent la révision.
En magasin, il y en a pour tous les gouts: le prix de départ est fixé à 700 euros, pour le premier vélo lorsqu'on vient d'avoir le permis. A ce tarif là, ne comptez pas avoir quelquechose de fantastique. Sobre, mais solide.
Non, le tarif de base pour un vélo commence plutôt vers 1500 euros. Le vélo se fait confortable, un bon modèle à avoir comme deuxième vélo, celui qu'on laisse à la gare pour aller bosser. Le coeur du marché se situe plutôt aux alentours de 2500 euros: à ce prix, quelques options intéressantes apparaissent, comme une assistance électrique modeste. Evidemment, un large choix d'option est disponible: lumière, siège passager, porte-bagage plus grand, freins hydrauliques, régulateur d'allure (!!!), et j'en passe.
Viennent ensuite les modèles familiaux: il s'agit de vélos possédant une carriole sur la partie avant. On peut alors y mettre à loisir les bagages de la famille pour partir en vacances, sa mallette à outils et quelques kilos de ciments quand on est artisan, ou  les enfants pour aller à l'école. Evidemment, si on a une famille nombreuse, il est toujours possible d'ajouter un siège à l'arrière pour le petit dernier. Comptez 7500 euros.
dans un coin du magasin, l'espace client vous attend pour négocier votre achat. Vous pourrez y discuter les options que vous souhaitez et négocier le prix autour d'une tasse de thé ou de café avec un donut à la crème.
Evidemment, la boutique possède un large choix de sonnettes et autres accessoires (sacoches, sièges enfants, vêtements de pluie, cadenas, casques etc etc).

ich bin ein Berliner

jour 11 et 12:
Hamburg-Berlin en train
meteo: beau

Pour pouvoir etre à Berlin le week-end, je prends le train le samedi aprem. J'ai trouvé un hebergement à la dernière minute via le site warmshower, un équivalent de couchsurfing pour cyclotouristes.
Lorsque j'arrive, il est déjà surpris de voir mon vélo,, et me dis que ça fait des mois qu'il n'a plus hébergé personnes. Il me dit aussi d'un air embété qu'il a aussi reçu une demande pour un autre couple, aujourd'hui même. Des français. Qui arrivent 10 minutes plus tard... sur deux vélos couchés!
On passe une bonne soirée, à discuter de vélo, de vélo, puis de vélo.
Aujourd'hui, on attaque doucement la journée vers midi. Il fait toujours beau, et on part faire un petit tour de la ville.
Berlin est une ville très agréable, aérée, pas trop e voitures, avec de belles pistes cyclables. Le style architectural est particulier, alternant entre les rares vieux buildings qui ont resistés aux bombardements, les immeubles est et ouest, et les quartiers récents. Le tourisme surfe sur la vague du mur, le béton se vend à prix d'or, et les trabis promènent les touristes. Quelle grande victoire du capitalisme.


Je laisse les autre français à l'e-café, et je vais faire comme tout bon berlinois quand il fait beau et chaud: la sieste dans un parc.
Le soir, je profite de la vie artistique très developpée de la ville pour aller ecouter un cooncert classique en plein air. Strauss, en plus, j'aime bien.
Demain, je prends la direction de la frontière.