tchoutchou (à ne pas confondre avec touctouc)

Ce matin, c'était le jour du grand départ. Une fois les clefs rendues, nous sommes allé récupérer les vélos avec Soizic. Les vélos étaient prêts, et une fois les formalités réglées, nous nous sommes lancés dans la partie la plus hardue de notre plan: Traverser Bangkok pour rejoindre la gare, en un seul morceau. Guidés par le GPS, nous avons atteint sans trop d'encombres notre objectif.
La gare de Bangkok, c'est sûr, c'est pas Montparnasse. Non, en fait, c'est nettement plus propre, y'a une librairie au milieu, et les gens attendent dans le calme et en silence.

Evidemment, sur les quais, les TGVs sont assez peu nombreux. Place donc à de vieilles locomotives diesel, et aux wagons en bois avec les ventilateurs au plafond et des panneaux qui se baissent sur les cotés pour admirer le paysage. Comme ces trains sont à la pointe de la modernité, il y a même un service de vente ambulante, en la personne de Whaagön Baar, charmant vieillard ayant pour tache de passer toute les 5 minutes dans le wagon avec des barquettes de riz mayonnaise option friture. Il est secondé dans sa tâche par Nëhshss Kahâfey, qui elle passe encore plus souvent avec un seau de glaçon abritant moultes canettes fraîches. Enfin fraîches au début du voyage, parceque les glaçons, ça fond vite.

Mais celà nous le découvrirons plus tard, car pour le moment, il faut charger les vélos dans la voiture des marchandises. Un chef de quai peu engageant nous indique de son pointeur laser (oui, le chef de quai aussi est moderne) le wagon dans lequel il faut charger nos vélos, après avoir visé nos tickets. Ceci fait, nous partons nous trouver de quoi snacker, le température ambiante ne mettant pas trop en appétit.
Et puis, c'est le départ, à l'heure (encore mieux que la sncf), dans un wagon comptent autant de français que de thaï. A croire qu'ils ont mis tout les frenchies au même endroit lors de la reservation. Nous papotons donc avec nos compatriotes de nos aventures respectives, échangeons nos bons plans, et nous rendons compte que nous allons au même endroit, à savoir Lop Buri, la ville des singes.
Lop Buri: Enfourchant nos vélos, nous commençons par un petit tour de la ville pour trouver où dormir. Nous tombons par hasard sur la guest house que Soizic avait repérée sur un blog, mais dont elle n'avait pas l'adresse. Nous y posons nos affaires et les vélos, puis nous allons faire le tour de la ville à pieds, voir les singes, lesquels nous regardent également d'un drôle d'air.

C'est qu'il  y en a partout de ces petits drôles. Chapardeurs, un brin intrusifs, ils se baladent un peu partout en ville, mangeant un fruit chippé par ci, ou un cable électrique par là. Le service EDF local doit adorer. L'arrachage des joints de voitures fait également parti de leurs compétences.

Mais les habitants ont l'air de s'en accommoder.
nous terminons notre balade au parc local, où a lieu la session d’aérobic en plein air. La musique est pas terrible, mais l'idée reste la même; \o/  lol  /o\  et on recommence! Nous regardons également des jeunes en pleine partie de foot-volley.

Impressionnant. Nous recroisons les français croisés plus tôt, avant d'aller nous réfugier à la chambre car la pluie quotidienne commence à tomber.
Le temps de nous poser un peu, nous ressortons armés d'un parapluie fourni par notre hôte. Direction une cahute de baches et de toiles pour le repas du soir. Intestins mes amis, soyez fort, il va falloir lutter, mais y'a pas le choix! Riz au boeuf ce soir, en compagnie des français (mais pas les mêmes).
Puis retour à la chambre pour une petite douche (chaude, même si ça sert à rien, nous avons le luxe d'en avoir la possibilité).

Nous dormirons en compagnie de quelques gekos que je n'ai pas réussi à virer, en ésperant qu'ils ne nous grimperons pas dessus pendant la nuit...
Demain, nous prenons le train de nuit pour Chiang Mai, où nous débarquerons à 4h du matin... ça promet!